Taniah aime séduire et aime être séduite. Dès son plus jeune âge, elle faisait les yeux doux à tous les garçons et surtout à ses parents, afin d'avoir tout ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Sur sa mère, cela n'a jamais marché et au fond, ces deux-là ne s'entendaient pas mais vraiment pas du tout. Son père par contre, lui céder tout le temps. Son grand frère, lui, ne supportait pas sa soeur qui ne pensait que matérialement sans se soucier de l'argent ni même de sa valeur. C'est Taniah. Elle sait qu'elle est belle et aime en jouer. En grandissant, cela ne c'est jamais arranger, au contraire. Elle draguer tous les garçons, tant pour un bisou que pour un paquet de gâteaux ou même, plus tard, pour se faire payer un resto ou un vêtement. Elle savait si prendre et est une manipulatrice née. Marre et las de tout cela, de Taniah et ses caprices et surtout de son mari aveugle, la mère de Taniah décida de partir avec son fils. Le père de Taniah n'a pas bronché, ne voyant que par sa fille soi-disant parfaite. Cadre dans une grande entreprise, celui-ci fut muté au Canada alors que Taniah avait dix-huit ans. Certes, elle aurait pu rester en Espagne, mais décida de suivre son père afin d'avoir un autre terrain de jeu. Elle avait un avantage, sa peau bronzée et son regard clair. Arrivée là-bas, elle se lança dans ses études médicales, avec pour ambition de devenir cardiologue. Pourquoi ? Car malgré tout ce que l'on peut croire, Taniah à une malformation cardiaque et compte bien trouvé une solution à cela et quoi de mieux que de travailler dans ce domaine ? Très studieuse malgré son côté volage et dragueuse, Taniah s'en sort à merveille surtout grâce à son côté manipulateur et séducteur, arrivant à mettre qui elle veut dans sa poche avec un simple sourire. Malgré les apparences Taniah reste une personne très douée et généreuse, du moins si l'on creuse bien fort sous sa carapace de manipulatrice et hypocrite...

La vie est pleine d'embûche et parfois remplie d'inattendue et ça, Annah le sait bien. En effet alors que la petite Annah était dans le ventre de sa mère, celle-ci a failli mourir étranglé par son cordon ombilical. Début difficile, mais étant une petite prématurée, elle réussit de justesse à rester en vie, au grand bonheur de ses parents qui avait eu tellement de mal à avoir ce bébé. Petite, Annah était très sage, curieuse de tout mais très sage. A vrai dire elle n'était pas du genre à toucher à tout, elle regardait juste et poser des questions, parfois même elle notait tout sur un petit carnet, pourquoi ? Personne ne le sait, même pas elle. Son enfance fut douce, sans trop d'embûche, ses parents étaient présents et aimants, une enfance parfaite pour ainsi dire. Sauf que voilà, alors qu'elle avait seize ans, Annah était en couple avec ce garçon depuis sept mois et celui-ci l'avait mis enceinte alors qu'ils s'étaient soi-disant protégés. Lâche, il laissa Annah ainsi, avec ce bébé sur les bras. Au départ, Annah voulait avorter, mais grâce au soutien de sa famille et en prenant conscience de cet être qui grandissait dans son ventre, elle décida de le garder et neuf mois plus tard, elle accoucha, seule, avec pour seul compagnon ses parents et grands-parents. Dès qu'elle vit le bébé, elle ne put qu'être passionnée par lui et grâce à son pédiatre, elle se découvrit une véritable vocation. Il était tellement gentil, ouvert et présent qu'elle se voyait à sa place. C'est d'ailleurs grâce à lui qu'elle se dirige vers ce métier. Son bébé, Katy, était un bébé adorable et jamais au grand jamais elle n'avait regretté de l'avoir gardé. Grâce à ses parents qui gardaient la petite, elle réussit ses études de justesse et commença à travailler dans un hôpital de Londres. Néanmoins, tout bascula alors qu'Annah avait 26 ans. Son bébé qui avait à présent dix ans était une jolie petite fille... Était. En effet, alors qu'elle sortait de l'école et traversa au vert sur le passage pour piétons, un chauffard renversa Katy qui perdit la vie sur le coup. Annah, avait tout vu et était littéralement sous le choc. Pleurant inlassablement, hurlant, serrant sa fille dans ses bras. Perdre l'être le plus cher au monde était une épreuve insurmontable. Annah ne travaillait plus, ou très difficilement et sur un coup de tête elle décida de partir pour le Canada. Pourquoi ce pays ? Au hasard, tout simplement. Elle voulait recommencer sa vie, ne plus voir le lieu de l'accident et tenter de reconstruire sa vie comme elle le pouvait. Voilà quasiment un an qu'elle est au Canada, elle aime son métier et fait des remises à niveau et stage régulièrement à Brown University. Voir une petite fille brune aux yeux verts est toujours difficile, mais Annah reste forte, du moins, comme elle peut, elle qui est pourtant si fragile...

Rhea-Mary est sûr d'elle, Rhea est lunatique, Rhea est très très susceptible. Petite, mademoiselle Walker était très choyé, tant par ses parents que par ses grands-parents ou même sa grande soeur. Très aimé, une vraie petite princesse dans un grand manoir de princesse, Rhea n'a jamais manqué de rien et sait toujours ce qu'elle veut et pour tous vous dire, cela c'est toujours bien traduit dans son caractère. Alors qu'elle n'était qu'une petite fille, Rhea voulait se diriger vers le médical, voulait s'occuper des enfants, des bébés. Pourquoi vous allez me demander, tout simplement car elle a vu sa cousine de neuf ans plus jeune qu'elle. Un vrai coup de foudre, elle voulait tout faire, le bain, le biberon, même changer sa couche. C'est fou mais pourtant vrai. Une vraie passion, elle était faite pour devenir auxiliaire de puériculture, elle était faite pour changer et habiller les enfants et elle n'en est pas peu fière. Certes, Rhea vient d'une famille très aisée, mais cela ne l'empêche pas d'avoir des valeurs et de travailler, bien que son caractère difficile et ses caprices entache pas mal ses bonnes volontés. Alors qu'elle a seize ans, la famille quitte l'Australie, Sydney pour le Canada. Un choc pour l'Australienne qui adore le soleil et ses plages aux sables fins. Mais n'ayant pas le choix, elle suit la famille la mine boudeuse. Seulement voilà, après plusieurs mois de rébellion elle ne peut plus faire semblant. Rhea a eu le coup de coeur pour le Canada, ses paysages et même leur accent et le Français. En bref, elle ne regrette pas ce départ, bien qu'il fût douloureux. Là-bas, elle rencontra son futur mari, Thomas. Folle de lui et tous les deux dans la même classe, ils se sont mis en couple puis installé ensemble et sur un coup de tête, ils se sont mariés. Sauf que voilà, après cinq années d'amour, de couple, de partage, Rhea apprend que son cher et tendre la trompe avec une autre. Ni une ni deux, elle demanda le divorce et coupa tout contact avec l'homme qu'elle aime. Rhea est déterminé, Rhéa est rancunière, Rhéa n'oublie jamais. À présent elle croque la vie à pleine dent sans trop s'approcher des hommes dont elle n'a qu'une piètre opinion. Rhea préfère se consacrer à son métier et souhaite bon courage à celui qui compte la prendre dans ses filets.

Aaliyah n'a jamais connu sa mère ni son père. En Colombie, les moyens sont moindres et Aaliyah à grandi en Colombie dans un orphelinat entouré de beaucoup d'enfants dont la plupart n'en avaient pas longtemps à vivre. Mais la petite a eu de la chance, un couple de Canadiens en lune de miel en Colombie a craqué sur elle. Le petit village où se trouvait Aaliyah était un village sur le circuit des touristes et lorsque le couple on fut la brunette assise sous un arbre avec un bout de bois en guise de jouer, le couple Chavez a craqué et a tout fait pour l'adopter. Elle n'avait pas un an et la vie lui souriait déjà. En grandissant, le couple lui conta l'histoire et fut plus qu'émue par ces révélations, ne pouvant qu'être reconnaissant. Elle avait une maison et une très belle, une famille aimante. En grandissant, ses parents l'on conduit régulièrement en Colombie, dans son village pour qu'elle ne perdent pas les racines passées. Puis plus les années sont passé, plus elle voulait faire quelques choses pour ses enfants. C'est pour cette raison qu'elle décida d'être infirmière. Des études pas trop longues et des connaissances pour sauver un minimum de vie. L'idéal en somme. Socialement parlant, Aaliyah est une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux et qui est prête à tout pour réussir. La vie lui a donné cette chance et elle ne compte pas cracher dessus. Certaines la voit comme une garce d'autre comme un ange. Chacun on leur opinion et Aaliyah en joue. Le principal est qu'on parle d'elle, tout simplement.

Milan n'a jamais connu la Croatie. A vrai dire ses parents en avaient marre de ce pays. Ayant eu un bébé à dix-neuf ans, leurs parents les ont reniés et ils ont préféré partir dès qu'ils en ont eu l'occasion. Envie de changer d'air, de quitter ces familles qui ne comprennent rien à l'amour. Étant étudiant pour devenir ingénieur en aéronautique, le père de Milan fut facilement accepté au Canada et sa femme voulant faire éducateurs jeunes enfants, ils n'eurent pas de mal à s'installer là-bas et refaire leurs vies loin de ces personnes qui ne les aiment pas. Milan fut aimé mais négligé. Ses parents n'avaient pas le temps de s'occuper de lui et finalement il passer son temps chez la nourrice plutôt qu'autre chose. Tellement qu'il finit par la voir plus comme sa mère que sa nourrice, la séparation fut d'ailleurs très douloureuse. En grandissant, Milan détestait de plus en plus ses parents qui ne pensaient qu'à eux et personne d'autre, qui ne s'occupaient pas de leur fils. Milan avait une telle haine qu'il pétait des câbles, qu'il s'énervait facilement et devenait colérique. Le seul moment où il était véritablement calme était lorsqu'il étudiait. Ses études étaient la seule chose qui les motivées, qui lui donnait l'envie d'avancer afin de quitter cette famille qui n'en était pas une. Pour être franc, Luke se dirigea vers la médecine un peu par hasard et son métier il le choisit également aux hasards, en fonction de ses options à la fac. Finalement, il n'a jamais regretté son choix et même s'il a dû bosser d'arrache pied et qu'il a eu son diplôme de justesse, Milan est fière et heureuse de quitter les Renato et prendre son indépendance grâce à ses propres moyen. Finalement, ils ne voyaient que par eux et Milan compte bien être différent d'eux. Venant à peine d'avoir son diplôme, Milan à encore du mal à joindre les deux bouts mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne regrette rien du tout.

Jaimie a toujours vécu au Canada, de parents Canadiens qui eux-mêmes ont des parents Canadien, vous voyez le genre ? Le Canada, c'est toute sa vie et franchement il ne se verrait pas ailleurs. Il aime faire des virées aux USA mais en aucun cas il ne veut habiter là-bas, tenant beaucoup trop à sa terre. Montréal, il la connaît comme sa poche et ça c'est surtout grâce à son père qui est guide touristique. Il connaît donc tous les bons endroits de Montréal. Vivant dans un immeuble, dès sa plus tendre enfance, Jaimie fut très proche de sa voisine de palier, Sarah. Belle, amusante et simple, elle était sa meilleure amie, sa moitié, sa complice, celle qui le connaît par coeur. Ils ont grandi ensemble, on fait plein de soirées ensemble et grâce à eux deux, leurs parents sont devenus très amis. En bref, Jaimie a eu une enfance heureuse et l'adolescence a suivi. Aimant les soirées, alors qu'il était dans ses études de médecine pour devenir gynécologue, Jaimie testa la drogue avec Sarah et en devint vite dépendant. Il bosse toujours, oui, mais il ne fallait pas compter sur lui le week-end. Sur un coup de tête et en petit comité, il se maria avec Sarah, la femme de sa vie, sa moitié. Ensemble, ils sont resté six mois. Ils s'aimaient, étaient heureux et surtout drogués... Sarah ayant fait une overdose perdit la vie ce qui réveilla Jamie. Foirant son année, perdant la femme de sa vie, il alla en cure de désintoxication bien prêt à reprendre sa vie en main, bien que la perte de Sarah soit dure à surmonter. Avec l'aide de beaucoup de spécialistes, Jaimie réussit à s'en sortir et reprend ses études là où il c'est arrêter. Depuis il ne touche plus à la drogue et pratique son métier depuis un peu plus d'un an. Souvent il repense à Sarah qui a comblé sa vie si longtemps. Mais ils connaissaient les risques et ils avaient fait un pacte. Le pacte de vivre à fond pour deux, le pacte de ne pas pleurer, le pacte de continuer, tout simplement ...

Marc a toujours aimé la France et ça depuis sa naissance. Son premier cri, il le poussa à Lyon alors que sa mère subissait une césarienne. Marc fut le premier d'une famille de deux enfants, il fut suivi d'une petite fille de trois ans plus jeune qu'elle. Ses parents ne roulaient pas franchement sur l'or. A vrai dire, sa jeune soeur ayant la mononucléose, était régulièrement hospitalisée et l'argent pour la plupart, partait dans les frais. Ses parents travaillaient jusqu'à épuisement, elle en tant qu'institutrice, lui en temps que chef de rayon. Les Kepner avaient du mal à joindre les deux bouts et Marc le savait. Il ne réclamait rien, il préférait aider de son mieux sa famille en travaillant au noir comme on dit couramment. Alors que Marc à dix-sept ans, sa petite soeur décède de sa maladie, Monsieur Kepner ne supportant pas de perdre sa princesse, bien qu'il la savait condamnée, se suicida. Un choc pour Marc et sa mère, qui demeurait inconsolable. Travaillant d'arrache bien pour devenir médecin, une ambition qu'il a depuis qu'il connaît la maladie de sa soeur. Un bon métier, voilà ce qu'il voulait pour aider sa famille financièrement et surtout pour aider dans la recherche. Sur un coup de tête, Marc décida de partir en prenant sa mère avec lui, pour le Canada, là où était parti sa tante il y a un moment déjà. Là-bas, il continua ses études qu'il réussit avec brio et c'est lors de sa première année de travail en tant que médecin généraliste qu'il rencontra la femme de sa vie. Une patiente qui avait un rhume et qui revint régulièrement pour un détail. Un jour, Marc se lança et l'invita à sortir. Le début d'une très belle relation qui dure encore. À présent marié depuis un peu plus d'un an, Marc est heureux avec sa chère et tendre et repense souvent à sa soeur et son père, mais n'en parle pas pour ne pas faire souffrir sa mère qui n'en sait jamais vraiment remise. Marc ne connaît pas l'avenir, mais il compte bien apprendre de son passé.

Edward n'a pas franchement eu une enfance facile. Son père ne faisait que boire, quant à sa mère, elle subissait et croulait sous le travail, enchainant deux travaille. Quand elle rentrait, elle se coucher directement, épuisé. Très vite il apprit à être autonome, à travailler, à s'en sortir de lui-même sans chercher à demander de l'aide. Sa mère, il avait pitié pour elle, sans franchement savoir comment l'aider. Son père, il le dégoute plutôt qu'autre chose. La vie n'était pas simple dans cet appartement glauque et dès qu'il eût l'âge, Edward prit son envole et préféra être en internat à sa fac plutôt que de vivre dans cet appartement qui ne n'était plus un. Ses études, il les réussit avec brio, vraiment très doué Edward devint très vite arrogant, se sentant supérieur. Il n'était pas franchement aimable et trouvait tous les autres inférieurs à lui. Sauf elle. Penny. Elle était aussi douée qu'elle, amusante et très intelligente. Ils s'étaient trouvé et finalement ils avaient les mêmes ambitions. Lui voulait devenir chirurgien en neurologie, elle en cancérologie. Ils réussirent leurs études et décidèrent de travailler dans un hôpital différent. Très mauvaise idée car après une dizaine d'années, ils divorcèrent. Elle le trompe avec un infirmier. Lui, ça ne l'avait pas étonné. C'était Penny, elle avait toujours été comme cela finalement. Brillante, très brillante. Rapidement, Edward gravit les échelons pour finir chef de chirurgie. Certes, ne plus pratiqué ou rarement lui manque, mais diriger, il aime. Pas franchement apprécié, strict, dur, et arrogant, Edward sait néanmoins se faire respecter et cela rien qu'avec son talent et son intelligence. Il dirige ses troupes à merveille et n'accepte aucune injustice. Edward se venge de sa vie miséreuse, et finalement, la vie à présent lui rend bien.