Kamy a vu le jour à Montréal avec son frère jumeau Kenzo. Voir le jour et grandir avec un frère du même âge est magique, spécial et unique, du moins c'est ce que tout le monde croit. Et Kamy ne peut pas dire le contraire. Sa vie au Canada, Kamy l'a toujours aimé, entouré d'un grand frère et de parents aimants. Ils ne roulaient pas sur l'or, mais la vie de famille était agréable, du moins les quatre premières années. En effet, la mère de Kamy, quatre ans après sa naissance, décéda d'un cancer. La petite ne fut pas si perturbée que cela, elle le savait et avait promis à sa mère de rester forte pour ses hommes de sa vie. Impulsive, joyeuse, une vraie petite pile électrique très intelligente, Kamy était le rayon de soleil de ses frères et de son père. Elle avait la belle vie, malgré le décès de sa mère. Son père, lui, n'a jamais sombré, il s'est toujours accroché pour ses enfants, rien que pour ça, Kamy l'admirait. Mais quand la vie en a après vous, vous ne pouvez rien faire pour changer cela... En effet, à l'âge de huit ans, le frère jumeau de Kamy tomba dans le lac gelé et succomba à sa pneumonie. Le choc pour Kamy, qui perdait sa moitié, son jumeau. Traumatisme qu'elle surmonta avec toute la force qu'elle avait. Elle était forte, elle l'a toujours été et cela elle le tenait de sa défunte mère. Pour son frère, elle vivrait pour deux, s'amuserait pour deux et ferait sa vie pour deux. L'avantage de cette épreuve et qu'elle se dirigea vers la médecine pour sauver les vies d'enfants à défauts d'avoir pu sauver la vie de son frère jumeau. Très intelligente, elle sauta une classe et réussit à merveille ses études sans franchement se donner de mal. La vie est ingrate, Kamy le sait et vie avec.

Zoé Badel n'a jamais été très loquasse. A vrai dire elle ne parle jamais pour ne rien dire, elle préfère aller droit au but, sans passer par quatre chemins ou bavasser pendant trois heures. Zoé Badel tiens ça de son père, père qui l'a élevé après avoir divorcé d'avec sa femme qui était plus volage que fidèle. Mr Badel n'a pas franchement regretté sa femme, quant à Zoé, elle n'a pour ainsi dire jamais vu sa mère, plus à l'extérieur qu'à l'intérieur de leur maison. Elle n'a jamais eu besoin d'elle et pour être franc, sa mère n'a jamais repris contact avec sa fille. Assez timide, Zoé n'est pas vraiment le genre de fille à aller vers les autres, plutôt solitaire, petite elle n'a jamais eu beaucoup d'amis et le peu qu'elle avait lui suffisait. Son père, qui était cadre, a demandé sa mutation au Canada, lasse de croiser son ex-femme habitant à deux pâtés de maisons. Pourquoi le Canada ? Car son père lui a transmis la passion pour ce pays après un voyage. Adolescente, Zoé n'a pas franchement changé, elle va plus vers les autres, mais sans plus. De nature calme, introvertie, posée et travailleuse, Zoé n'est pas du genre à faire parler d'elle, à poser des problèmes et s'est tout naturellement qu'elle se dirigea vers le scientifique. Très longtemps elle sait cherchait, mais finalement son futur métier fut évident. Adorant la nourriture, l'équilibre, tester les nouvelles choses, il était finalement évident que Zoé finit diététicienne, ayant ça dans le sang. Son métier, elle le fait avec brio bien qu'elle soit fraîchement diplômé et c'est avec épanouissement quelle vie sa vie professionnelle. Quant à sa vie sociale ? Ça c'est une autre histoire...

Les mariages arrangés dès votre naissance, vous connaissez ? Alisa, elle, elle le connaît parfaitement. Pourtant la Croatie n'est pas vraiment dans ce genre de système mais quand on a des parents très amis avec des personnes ayant un enfant du même âge... Parfois le choix n'a simplement pas lieu. Dès son plus jeune âge, Alisa fut programmé pour être une bonne épouse, une bonne femme. Sauf que voilà, la petite à un vrai caractère de lionne et ne se laisse pas faire. Entre colères, caprice, franc-parler et rébellion, ses parents ne savaient plus quoi faire avec elle. Alisa ne voulait pas de ce mariage avec ce pervers, non, elle ne voulait qu'une chose, partir loin. Son souhait ne fut qu'à moitié exaucé. En effet, lorsque la famille de son futur mari déménage au Canada, la famille Petrovic ne peuvent s'empêcher de suivre, l'amitié donne des ailes pas vrai ? Point positif : Elle déménage et se retrouve dans un endroit beaucoup plus développé pour pratiquer sa passion, la médecine. Dès son plus jeune âge, elle aimait ausculter sa maman avec de faux instruments, aimait se rendre malade volontairement pour aller voir son médecin. Elle était tout bonnement fasciné par le milieu médical depuis la série Urgence. Bref, point négatif : Ce mari non désiré. À vingt et un an, elle se maria donc de force avec ce monstre comme elle le nomme et deux ans plus tard, elle se retrouva veuve. En effet, ce mari assez spécial perdit la vie dans un accident de voiture. La cause ? Trop de drogues dans le sang. Pour Alisa ? Le bonheur, tout simplement. Enfin la liberté, la vraie vie, le bonheur. Elle se donne donc à fond dans ses études qui se tournent finalement vers la cardiologie et se laisse enfin véritablement aller dans des aventures. La vraie vie commence et croyais moi, Alisa ne laissera jamais passer cette vie-là.

Alyona avait deux parents parfaitement amoureux. Ils vivaient un bonheur sans tache et ça, jusqu'à ses six ans. Six ans, l'âge où on commence à comprendre véritablement les choses, l'âge où l'on sait qu'un non peut se transformer en oui grâce à quelques tapes sur le sol et des larmes de crocodile. Alyona, petite russe espiègle et colérique, pourrie gâtée par ses parents très aimants vit son monde s'écrouler en un instant. Alors que la petite famille était en vacances chez la soeur de son père qui vivait au Canada, le couple Martinov, qui n'avaient posé leurs bagages que depuis trois jours, dut repartir en Russie pour affaire. En effet, leur plus gros clients avaient besoin d'eux et en tant qu'avocat, ils se devaient d'être là afin de ne pas le perdre, ce qui engendrerait une grosse perte pour leur cabinet. Prenant l'avion, laissant la petite Alyona avec sa tante chérie, ils décollèrent le sourire aux lèvres, prêt à revenir le plus tôt possible. L'avion n'a jamais atterri et Alyona se trouva orpheline. Au départ, elle n'avait pas très bien compris pourquoi ses parents ne revenaient pas, à vrai dire, elle a commencé à comprendre quand sa tante pleurait tous les jours. Elle ne les reverrait plus, s'était terminé. La Russie, Alyona ne la reverra plus, ses affaires furent emmené par conteneur et elle se retrouva au Canada, à vivre chez sa tante. Au fond, elle n'a jamais bien compris ce qui s'était passé et même encore maintenant, elle est dans le flou. La douleur, la tristesse est toujours là, mais sa tante a réussi à combler ce manque, du moins en partie. En grandissant, Alyona à gardait son espièglerie, adorant les défis, s'amuser, vivre sa vie à fond, sachant que demain c'est peut-être la fin. Elle n'a pas froid aux yeux et n'hésite pas à user de ses charmes ou de supercherie pour s'en sortir, surtout dans son métier. Métier qu'elle a connu grâce à la fille de sa tante de dix ans son ainé. Sa cousine était aide soignant et lors d'un stage avec elle, ce fut le coup de foudre professionnel. Grâce à ce stage, elle devint une très bonne aide-soignante. Ses parents, elle n'en parle pas, mais la tristesse est toujours là, attenuer de beaucoup, mais comme elle dit, la vie continue, non ?

Elliyöt est né au Canada dans une famille louche où violence et drogue a toujours régné en maître . Il est devenu sourd à l’âge de sept , de l’oreille gauche . Son père est décédé deux ans après cet événement dans des circonstances encore inconnues et sa mère a plongé dans la dépression avant de l’abandonner , lui et son frère , Doherty . C’est ce dernier qui a élevé Elliyöt et entre eux , c’est la guerre . Il vit avec son frère et sa fiancée dans une caravane et se sent attiré par Kamy , sa collège , même s’il la déteste depuis le lycée .

Ethan est arrogant, Ethan est moqueur, Ethan est souriant, Ethan est riche. Voilà ce qu'on dit très souvent de mister Miltonn. Ayant un père directeur d'une chaîne d'entreprise et une mère neurologue, on peut en quelque sorte, dire qu'Ethan ne manque de rien, et son manoir en Grande Bretagne ainsi que son loft à New-York le prouve très bien. Vivant et grandissant dans le luxe, Ethan a toujours eu tout ce qu'il voulait et ne peut concevoir la vie autrement. Pourtant pas fainéant, il profite de l'argent de ses parents tout en travaillant bien à l'école et en faisant des petits jobs dès que son âle lui permettait. Être riche ne sous-entend pas toujours être fainéant. Bien que ses parents aient beaucoup d'argent, ils n'étaient pas franchement présents et on ne peut pas dire qu'ils soient de très bon modèle parental. A vrai dire, c'est une nourrice qui l'a élevé et franchement, cela ne l'a jamais dérangé, au contraire. Il admirait ses parents pour leur force, Leur Grandeur, leur puissance. Il les respectait et comptait bien devenir comme eux, grand, respectueux et puissant. C'est d'ailleurs pour ça qu'il décide de se tourner vers la médecine. Il ne voulait pas finir sa vie derrière un bureau, non, il préférait mille fois faire quelque chose de ses dix doigts et c'est vers le métier de sa mère qu'il se tourne. Malgré les études difficiles, cela n'a pas empêché Ethan de profiter de l'argent familial. La vie à toujours était belle pour lui et le karma à toujours était bon, sauf jusqu'à ses vingt trois ans. En effet, les Miltonn découvrent un alzheimer à madame Miltonn, ce qui a détruit l'idéal, le modèle qu'elle était pour Ethan. Depuis ce moment, Ethan s'adoucit, est plus soucieux, plus aimable et beaucoup moins moqueur. Le karma comme on dit. Néanmoins cela n'empêche pas à Ethan de profiter de la vie et surtout des femmes, bien que malgré tout, il reste fidèle. Certes, ses relations ne durent pas, mais personne n'est parfait. Il sait qu'il peut porter le gène de sa mère mais ne veut rien savoir, préférant ne pas avoir à compter les jours. Un choix difficile, mais un choix qu'il ne regrette tout simplement pas.

L'orphelinat n'est pas la meilleure des maisons pour grandir et Robin est bien placé pour le savoir. Sa mère étant morte en lui donnant la vie et un père inconnu, à peine avait-il poussé ses premiers cris qu'il fut placé dans l'orphelinat le plus proche, en belgique. Néanmoins, son séjour dans ce bâtiment rempli d'enfant ne dura pas très longtemps. En effet, un jeune couple qui ne peuvent malheureusement pas avoir d'enfant ont eu un véritable coup de coeur pour ce bonhomme aux yeux clairs et au sourire d'ange. Car Robin c'est ça, c'est sourire à gogo, jamais de pleurs, un caractère vraiment flexible. Pas influençable mais presque, Robin écoute les autres, est naïf et généreux. Le coeur sur la main il pourrait donner un rein si on lui demandait. Heureux de vivre, il remercie ses parents adoptifs de l'avoir choisi lui et il est prêt à tout pour les remercier. Pas franchement extravertie, Robin est loin, très loin d'être un rebel, c'est plutôt un grand romantique, adorant jouer de la guitare au coin d'un feu face à un lac. Un garçon bien, comme aime dire sa mère. Voulant le mieux pour lui, la famille Tack a décidé d'envoyer leur fils au Canada, tout simplement parce que c'était son rêve, tout simplement parce qu'il trouve le paysage canadien, la vie canadienne merveilleuse. Choix difficile et pourtant ils ne l'ont jamais regrettés. Là-bas, Robin poursuit ses études d'infirmier puis sa spécialisation en anesthésie. Ce choix fut fait par défaut plus que par envie. A vrai dire, Robin voulait être pédiatre, considérant qu'il avait toujours eu un bon contact avec les enfants, sauf qu'il échoua dans ses études. Du coup, il se tourna vers infirmier anesthésiste. Il ne voulait pas être qu'un simple infirmier, il voulait être plus que ça. C'est donc pour cela qu'il choisit cette spécialisation, qu'il n'a finalement jamais regretté. Au fil du temps, Robin a appris à aimer son métier et se donne corps et âme dedans. Même si au fond, il apprécie plus de passer la journée au bord d'un lac, à jouer de la guitare...

Le Canada, c'est toute sa vie, le Canada, c'est son pays. Andrew est canadien et fier de l'être. Petit hyperactif, ce garçon parle toujours, tout le temps, il ne s'arrête jamais ou si pour reprendre son souffle. Dès son plus jeune âge, Andrew était comme ça, il aimait parler, découvrir de nouvelles choses, apprendre aprendre apprendre. Voilà ce qu'était son truc. Les jouets, très peu pour lui. De famille assez modeste, avec deux frères aînés, Andrew ne roulait pas sur l'or et connaît très bien, mieux que quiconque la valeur de l'argent. Très peu dépensier, tout simplement pas habitué à avoir de l'argent à gaspiller, Andrew est économe et au fil des années, une belle somme d'argent mûri sur son compte, somme qu'il met de côté en cas de coup dur pour lui ou sa famille. Sa vocation, il l'a découvert alors qu'il s'était cassé le bras. Le radiologue lui faisant la radio, il ne pouvait s'empêcher de poser une tonne de questions et pour tout vous dire, il fut fasciné par le système, la qualité, l'importance de ce travail, de ce métier qui permettait en plus de cela beaucoup de rencontres. Il était jeune et pourtant il savait qu'il finirait là-dedans, il ne voyait pas les choses autrement. Ses parents, très amoureux depuis leur plus jeune âge, étaient fiers de l'ambition de leur dernier, ils étaient fiers d'avoir un fil avec autant de soif de connaissance et finalement ils n'ont jamais cessé de l'admirer. Jovial et gourmand, Andrew rencontra sa fiancée à la cafétéria de l'hôpital. Une patiente en réalité. Celle-ci a le cancer, mais cela ne l'a pas empêché de lui parler, elle qui l'avait totalement charmé juste en s'asseyant à une table. Voilà deux années qu'ils sont ensemble et Andrew à demandé la main de la jeune femme il y a plusieurs mois. Être fiancée à une patiente régulière n'est pas dans le protocole, mais quand l'amour est là, on ne peut rien faire pour aller contre, on se laisse simplement porter. Depuis ce jour, un nouveau trait de caractère s'ajoute à celle d'Andrew : La peur de perdre sa belle... Il vit tout simplement dans la crainte.